Informations au 12 juin 2022
Compagne et épouse de J.Breyer pendant 27 ans et jusqu’à ses derniers instants; j’informe le lecteur qu’A.Champeau ne fit pas partie de ses proches.
Il a travaillé les œuvres de J.Breyer dans le cadre des ateliers ERGONIA animés par J.P Lembert. Les ouvrages, cassettes, documents, etc, ils les a obtenus dans ce contexte.
Nous assistons a une inflation de recopies des textes, schémas, conférences de J.Breyer, sans aucune autorisation, mélangés à des commentaires qui n’engagent que monsieur Champeau.
A.Champeau utilise J.Breyer, décédé, qui ne peut lui répondre, pour exister. Ses propos, publications, actions n’engagent que lui.
Dominique Breyer
droit de réponse
Ce site vise à éclairer une vérité curieusement travestie, et rétablir l’honneur d’un homme, injustement calomnié, qui ne pouvait pas répondre à ses accusateurs, puisque décédé d'un cancer en avril 1996, bien avant les procès de l'OTS.
Notre objectif n’est pas de défendre l’indéfendable ou des mouvements sectaires qui n’ont aucune justification, mais celui du « droit des personnes » dans une société du 21ème siècle, respectueuse « des droits de l’homme ».
La tragédie de l’Ordre du Temple Solaire est inacceptable, et nous partageons l’immense peine des familles des victimes. Des mesures indispensables doivent bien sûr être prises pour protéger les personnes des mouvements sectaires dangereux
Toutefois, la recherche de la vérité dans une affaire pénale doit se faire dans la sérénité, avec loyauté, rigueur et probité. Ce ne fut pas le cas de l’instruction de l’affaire de l’ OTS. Trop d’intérêts furent en jeu.
À tout le moins devions-nous opposer la simple vérité des faits à une communication orchestrée d’accusations sans fondement. Chacun pourra ainsi librement se faire sa propre opinion.
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Affaire de L’OTS
Il n’est pas nécessaire de présenter beaucoup d’éléments pour démontrer que la mise en cause de Jacques BREYER, dans la tragédie du Temple Solaire, ne reposait sur aucun fondement. Force est de constater que cette affaire eut des dessous et des dessus.
La mise en cause à son endroit fut fondée sur la technique de la « suggestion hypothétique » d’autant plus aisée que Jacques Breyer, alors décédé, ne pouvait répondre à ses accusateurs, et que sa famille s’est vue refuser le droit d’être Partie civile. ( il n'y eut donc pas de contradictoire: ce qui est pourtant le fondement de la justice pour la recherche de la vérité ! )
En général, le public a un profond respect pour les experts, même s'il ignore par qui et pourquoi ils ont été nommés. Une opinion ( fut-elle même celle d'un expert ) n’est ni une preuve, ni un critère de probabilité de son exactitude. C'est d'ailleurs pour cette raison que les experts ont un devoir de réserve pendant l'instruction judiciaire.
Malgré cela, nous assisterons pendant la procédure à la publication de l’opinion des deux « experts du dossier », à grands renforts de rappels de leur titre d’expert et cette regrettable tendance à vouloir se substituer aux juges. Ils tenteront d'accabler Jacques BREYER, en lui attribuant un rôle qu’il n’a jamais eu dans ces organisations et des textes dont il n’est pas l’auteur.
Leurs propos seront alors recopiés par la presse comme des vérités absolues, avec pour seul argument le rappel de leurs titres d’experts judiciaires… Ainsi fut orchestrée la répétition du message et exhibé ( sans risque ) un mort, prétendument responsable.
Le premier expert, qui eut un rôle majeur dans l’enquête, puisqu’il cumula à la fois les fonctions de : témoin, enquêteur, journaliste et « expert historique et ésotérique du dossier », fut même révoqué de la procédure, et condamné pour diffamation envers Jacques BREYER par le Tribunal de Grande Instance de PARIS, suite à la publication intégrale de son expertise judiciaire pendant la procédure. Cet expert n’a même pas pu bénéficier de la bonne foi, puisqu’il fut incapable de présenter la moindre preuve pour étayer ses affirmations gratuites et mensongères.
Quant au second Expert, qui n'a pas résisté non plus à la tentation de publier pendant la procédure, il n’a pas été suivi par les magistrats dans ses analyses :
- Concernant le prétendu rôle de Jacques Breyer dans ces organisations, force est de constater que son nom ne figure dans aucune archive de ces mouvements, pas même sur un fichier de membres, ni sur le registre de présence d’un seul de leurs événements, et cela, sur plus de 50 ans !?… S’il avait eu la moindre influence, même extérieure, les membres de ces groupes n’auraient-ils pas mentionné au moins parfois son nom dans leurs procès verbaux internes ? Ne se seraient-ils pas au moins référés à ses œuvres dans leurs comptes-rendus de réunions ? Or il n’est jamais cité dans le moindre de leurs documents et courriers internes !
- De plus, nulle part dans l’œuvre de Jacques Breyer, il n’est mentionné la notion de « SIRIUS ». Bien au contraire, l’idée du suicide ou celle d’une invraisemblable évasion dans un autre monde est absolument incompatible avec ses écrits et ses prises de position publiques.
- De façon totalement arbitraire, Jacques BREYER a été affublé d’un titre de « Maître secret », qui permettait d’affirmer n’importe quoi à son propos, avec pour principale référence des témoins n’ayant pas été présents aux évènements au sujet desquels ils témoignaient, et qui se limitaient à répéter des rumeurs infondées !
- Par ailleurs, contrairement à ce qu’on a pu lire ici ou là : Jacques Breyer ne fut ni le fondateur de l’OSTS, ni celui de l’ORT, ni celui de l’OTS. Bien au contraire, ces mouvements ont été fondés en dehors de lui et sans qu’on lui demande son avis !
Répétons-le : Homme libre, Penseur indépendant, Jacques BREYER a toujours refusé d’appartenir à quelque organisation que ce soit, et encore moins, d’avoir le moindre rôle dans ces mouvements qui se sont construits en dehors de lui. Pour lui, l’époque des ordres constitués était révolue, et le travail devait surtout être intérieur et personnel : « la vraie Tradition se nourrit de l’Esprit ; et les fausses traditions, caricaturant ce qui fut se partagent les restes ».
- Concernant les conférences données en Suisse à l’OTS, on constate que beaucoup de personnalités, notamment scientifiques, vinrent en toute bonne foi donner de nombreuses conférences, accordant à leur insu du crédit aux dirigeants de cette organisation. Jacques Breyer quant à lui n’y est intervenu que très peu : il ne fut invité que 6 fois seulement, et 8 ans avant le drame ! ( 2 fois par an de 1983 à 1986 ) Comment dès lors oser faire croire qu’il y aurait été considéré comme un conférencier majeur qui aurait inspiré des thèses aberrantes, alors qu’elles étaient littéralement contraires à ses propres écrits ?
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A chacun le soin de se faire sa propre opinion… mais à tout le moins, nous tenions à ce droit de réponse, sans intention polémique.
Les publications sur cette affaire, écrites dans le feu de l’actualité, pour en tirer profit commercial, ne furent souvent que des copies et des recopies les unes des autres, agitant des hypothèses, jamais validées ni prouvées par le moindre document.
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